Qui doit payer la cotisation foncière des entreprises
Information clés de l’articleDétails
Définition de la CFELa CFE est l’une des deux taxes qui composent la contribution économique territoriale. Elle touche toutes les entreprises exerçant une activité professionnelle non salariée au 1er janvier.
Qui est redevable de la CFELes personnes physiques et les sociétés qui disposent de locaux ou de terrains. La taxe est due dans chaque commune où l’entreprise est implantée.
Bénéficiaires du produit de la CFESeules les communes bénéficient des recettes générées par la CFE. L’État, les régions et les départements ne reçoivent pas ce produit.
Exemption de la CFECertaines activités ou entreprises peuvent bénéficier d’exemptions sous conditions spécifiques. Informez-vous auprès de votre commune pour plus de détails.
Démarches administrativesLa déclaration de la CFE doit être faite chaque année. Utilisez votre espace professionnel sur service-public.fr pour consulter et gérer vos avis.

 

Vous vous demandez qui est concerné par la cotisation foncière des entreprises (CFE) ? Ce guide est là pour vous éclairer. La CFE, impôt assez méconnu, s’applique aux entreprises exerçant une activité professionnelle non salariée. Mais ce n’est pas tout. Chaque commune où votre entreprise possède des locaux ou terrains en profite.

Curieux de savoir si vous êtes redevable ? Vous pourriez être surpris. Que vous soyez une société ou une personne physique, lisez attentivement. Certaines entreprises peuvent bénéficier d’exonérations de la cotisation foncière des entreprises, en fonction de critères spécifiques. Vous découvrirez les subtilités de cette contribution qui alimente les finances locales, mais exclut les bénéfices de l’État, des régions et des départements. Fascinant, non ?

Qu’est-ce que la cotisation foncière des entreprises (CFE) ?

La cotisation foncière des entreprises est une taxe locale, financée par les entreprises pour soutenir les collectivités locales. Peu importe votre forme juridique, peu importe si vous êtes un artisan, entrepreneur ou micro-entrepreneur, cette taxe est une obligation à ne pas manquer. La CFE est calculée en fonction de la valeur locative des locaux utilisés par l’entreprise.

Vous vous demandez probablement si cette taxe concerné vous. C’est simple ! Voici une table pour mieux comprendre :

Type d’entrepriseAssujetti à la CFE ?
Sociétés (SARL, SAS, SA, etc.)Oui
Entrepreneurs individuelsOui
Micro-entrepreneursOui

Comme vous le voyez, la CFE s’applique largement. cependant, certaines nuances existent. Par exemple, les micro-entrepreneurs ne sont pas redevable de la taxe l’année de la création de leur activité. Si vous souhaitez davantage d’informations, vous pouvez consulter cet article pour savoir si un auto-entrepreneur doit payer la CFE. Dès la deuxième année, la cotisation entre en vigueur, sauf si une exonération spécifique est applicable. Les communes encaissent directement cette taxe, contrairement à l’État, les regions et les departements. Ainsi, c’est la collectivité locale qui profite directement de cette contribution.

Quels types d’entreprises sont redevables de la CFE ?

En parlant de la cotisation foncière des entreprises (ou CFE, comme on aime l’appeler), il faut toucher aux divers genres d’entités commerciales qui en sont responsables. Que vous soyez entrepreneur dans le secteur industriel, commercial, ou peut-être même artisanal, il se pourrait bien peu importe si vous êtes concerné. Voici une
liste simple pour mieux comprendre :

  • Sociétés : SARL, SAS, SA, SCI… Vous connaissez sûrement ces acronymes. Si vous gérer une société, qu’elle soit industrielle ou commerciale, la CFE sera dans votre champ de responsabilités.
  • Entrepreneurs individuels : Ceux qui naviguent en solo, hobnobbing avec les petites entreprises, les micros. Même chez vous, en mode freelance, la CFE peut se dire présente.
  • Activités spéciales : La location ou sous-location d’immeubles pose aussi souvent son lot de CFE.
  • Artisans : Vos mains sont habiles, vos outils précis, alors vous êtes aussi sous la loupe fiscale de la CFE.

Il est bon de noter que l’activité doit se dérouler en France, de manière régulière et non salariée. Cela peut être varié — commercial, artisanal, ou même libéral. Et ce qui ajoute un soupçon de défi c’est que votre chiffre d’affaires doit franchir la barre des 5 000 €. Sur ce, visez à rester vigilant, car l’année de création échappe à cette cotisation, mais à partir de la seconde, l’échappatoire disparait. Et enfin, si par malheur, vous cessez vos activités en plein milieu de l’année, sachez que la CFE ne vous trahira pas pour les mois restants.

Comment est calculée la valeur locative de l’entreprise ?

Le calcul de la CFE repose sur la valeur locative des biens immobiliers utilisés par l’entreprise. Tu te demandes peut-être comment tout cela s’assemble. En gros, la valeur locative d’un local professionnel est déterminée selon son état et sa destination au 1er janvier de l’année d’imposition. Selon le code général des impôts, elle peut être calculée soit sur la base du loyer, soit par comparaison avec des locaux similaires. Par exemple, les biens loués font l’objet d’une estimation directe fondée sur le loyer pratiqué alors que les biens occupés par leur propriétaire sont évalués par comparaison avec des locaux de nature et de destination semblables.

Voilà ce qui est intéressant : En 2022, une étude a montré que 75% des entreprises payaient moins de 1 000€ de CFE, tandis que seulement 5% dépassaient la barre des 2 500€. Evidemment, ces chiffres dépendent en grande partie de la localisation des locaux et de leur utilisation. Les terrains et les bâtiments destinés à des activités commerciales, industrielles ou artisanales vérifient un calcul adapté. L’astuce ici est de bien comprendre ton propre espace de travail pour estimer cette charge future.

Une autre _donnée_ révélatrice : plus de 60% des micro-entrepreneurs travaillent depuis leur domicile. La différence entre la taxe foncière et la CFE est parfois mal comprise, ce qui peut entraîner des erreurs de calcul. Ils peuvent donc être soumis à une cotisation minimum basée sur leur chiffre d’affaires. Bizarre, non? Considère aussi que chaque commune peut fixer cette cotisation selon ses propres barèmes. Donc, il faut vérifier localement. Bref, c’est un système complexe qui nécessite une bonne compréhension pour éviter les surprises désagréables à la fin de l’année.

Exceptions et exonérations de la CFE

Cas particuliers

Certaines entreprises ont la chance d’échapper partiellement ou totalement à la cotisation foncière des entreprises.

Croyez-le ou non, la CFE peut être plus clémente avec certains. Des structures très spécifiques bénéficient de réductions ou d’exonérations.

Formes d’exonération

Vos attentes sont bien justifiées. Voici un tableau qui clarifie les différentes exonérations possibles :

Type d’entrepriseCondition d’exonération
Jeunes entreprisesExonérées pendant les premières années
Organismes d’utilité publiqueConditions spécifiques
Entreprises en zone économiqueExonérées si en ZFU, ZRR, etc
Activités agricolesCertaines activités peuvent être exonérées

Mais attention, il faut que ces entreprises remplissent des conditions très spécifiques. Pas toutes les jeunes entreprises sont exemptées. Seulement celles qui remplissent certains critères bien définis.

Peut-être devez-vous chercher si votre propre activité n’entre pas déjà dans ces cas spécifiques. Certaines zones et secteurs profitent de ce bonus. Un avantage précieux.

Le législateur a prévu des cas très particuliers. Mais prenez garde, ce n’est pas automatique : il vous faudra parfois prouver que vous y avez droit ! Car ne pas payer la CFE peut grandement aider à lancer son entreprise, il faut donc comprendre ces mécanismes pour en profiter.

Voilà pourquoi il faut se renseigner en détails. Peut-être faites-vous partie de ces chanceux ?

Comment payer la cotisation foncière des entreprises ?

Les démarches et les moyens de paiement de la CFE différent selon le type d’entreprise et sa localisation. Pour vous simplifier la tâche, voici un guide étape par étape :

  • Identification de vos locaux professionnels : Ce que vous utilisez pour travailler.
  • Vérification des échéances : Ne ratez pas les dates essentielles.
  • Choix du mode de paiement : Plusieurs options s’offrent à vous.
  • Utilisation des services en ligne : Un gain de temps précieux.
  • Fourniture des documents requis : Soyez précis et rigoureux.
  • Suivi des notifications : Restez informé de l’actualité fiscale.

Chaque procédure est soumise à des règles précises. Vous êtes tenu de régler la CFE dans chaque commune où vous possédez des locaux. Le processus peut sembler opaque, mais des services locaux sont disponibles pour vous orienter afin d’éviter les erreurs.

Utilisez des plateformes numériques dédiées pour les transactions. Beaucoup trouvent cela plus pratique que se déplacer physiquement. Quand vous vérifiez les échéances, notez-les rigoureusement. Oublier une date peut vous coûter cher en pénalités. Que ce soit en ligne ou dans des bureaux physiques, soyez toujours prêt.

Documents sont cruciaux pour finaliser votre paiement. Vérifiez toujours deux fois plutôt qu’une. Erreurs peuvent entraîner des retards. Dans toute circonstance, notifications fiscales doivent être suivies. Ne laissez aucune chance au hasard, car la moindre inattention pourrait compliquer vos affaires fortement.

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